L'espion qui m'a sauvée
Voici quelques années de cela, j'ai reçu un client issu d'une famille plutôt aisée mais surtout dérangé.
Lors de notre entretien il a commencé par me demander si je connaissais bien son père et puis s'est mis à regarder sous mon bureau afin de s'assurer que ni micros ni quoi que ce soit ne pouvait le compromettre.
De marbre, oui je suis restée et j'ai joué son jeu sans vraiment en comprendre le but. Il m'a demandé d'activer le renvoi sur mon poste, je me suis excecutée.
Et j'imaginais déja l'ampleur du secret que mon interculocuteur détenait, tant ses précautions absurdes me paraissaient paranoïaques.
Il entama un dernier rituel de désossement de son propre téléphone portable en commençant par la batterie.
Ses explications quand à l'espionnage par satellite d'un cellulaire même éteint, ne m'interessaient pas. En tout cas, pas autant que ce qu'il semblait vouloir me confier en mode ultra secret, car ma curiosité augmentait avec la hargne qu'il employait à nous isoler du monde réel. nous attendîmes quelques minutes dans le silence.
Et c'est ainsi qu'il me confia que son père monsieur X richissime homme célèbre vient de le deshériter au profit d'une maitresse machiavelique. Mais que le procés en cours lui donne raison et blabla et blabla..
Trés vite je n'écoutais plus et je regardais le portable inanimé sur le bureau, la batterie présentait les traces d'un rituel quotidien.
L'ennui me gagnait et j'entrai à nouveau en mode Joconde.
Jamais je ne saurais s'il avait fini son baratin au moment où il m'a posé La question: "je vous invite ce soir, vous ètes mariée?"
déja rodée et déçue, je declinais l"invitation pretextant que mon ami jaloux me desheriterait s'il ne pouvait me joindre sur mon portable ne serait ce qu'une heure.
Il le compris tres facilement et pointa l'index au ciel avec un sourire du genre complice, que j'acquieçais pour ne point blesser.
Jamais plus nous ne nous revîmes.
Lors de notre entretien il a commencé par me demander si je connaissais bien son père et puis s'est mis à regarder sous mon bureau afin de s'assurer que ni micros ni quoi que ce soit ne pouvait le compromettre.
De marbre, oui je suis restée et j'ai joué son jeu sans vraiment en comprendre le but. Il m'a demandé d'activer le renvoi sur mon poste, je me suis excecutée.
Et j'imaginais déja l'ampleur du secret que mon interculocuteur détenait, tant ses précautions absurdes me paraissaient paranoïaques.
Les ouies aux aguets et le regard fixe, j'affichais le sourire de Mona Lisa tandis que mes mains impatientes trahissaient mon état de curiosité ultime.
Dans ma tete raisonnait un seul mot: "ALORS? ALORS?"Il entama un dernier rituel de désossement de son propre téléphone portable en commençant par la batterie.
Ses explications quand à l'espionnage par satellite d'un cellulaire même éteint, ne m'interessaient pas. En tout cas, pas autant que ce qu'il semblait vouloir me confier en mode ultra secret, car ma curiosité augmentait avec la hargne qu'il employait à nous isoler du monde réel. nous attendîmes quelques minutes dans le silence.
Et c'est ainsi qu'il me confia que son père monsieur X richissime homme célèbre vient de le deshériter au profit d'une maitresse machiavelique. Mais que le procés en cours lui donne raison et blabla et blabla..
Trés vite je n'écoutais plus et je regardais le portable inanimé sur le bureau, la batterie présentait les traces d'un rituel quotidien.
L'ennui me gagnait et j'entrai à nouveau en mode Joconde.
Jamais je ne saurais s'il avait fini son baratin au moment où il m'a posé La question: "je vous invite ce soir, vous ètes mariée?"
déja rodée et déçue, je declinais l"invitation pretextant que mon ami jaloux me desheriterait s'il ne pouvait me joindre sur mon portable ne serait ce qu'une heure.
Il le compris tres facilement et pointa l'index au ciel avec un sourire du genre complice, que j'acquieçais pour ne point blesser.
Jamais plus nous ne nous revîmes.